Islam et Libération Animale

Ceci est une traduction d’un texte de Anila Muhammad, membre de l’association Muslims for Progressive Values, dans lequel elle plaide pour la conciliation du respect des animaux, impliquant une critique de la viande, et l’islam

source : http://www.droitsdesanimaux.net/2013/09/musulman-vegetarien-se-detourner-dun-regime-a-base-de-viande/

 

Par Anila Muhammad

L’auteure du texte que nous traduisons, Anila Muhammad, est membre de l’association Muslims for Progressive Values qui promeut l’alliance de l’islam et des droits humains, la liberté d’expression, et la séparation de l’Eglise et de l’Etat. Ce texte, publié sur un blog du  Huffington Post, exprime une préoccupation à l’égard des animaux et en particulier de leur sort résultant de nos pratiques carnées. La numérotation et la traduction des passages du Coran cités par l’auteure sont tirées de l’édition Savary (Garnier Frères, 1958).

 Traduction par David Chauvet et Sébastien Sarméjeanne, autorisée par l’auteure et relue par Line Briand, également membre de l’association (branche de Montréal).

Je n’ai pas trouvé de raisons d’aller vers un régime à base végétale du jour au lendemain comme certaines personnes que je connais. C’est à mesure que je prenais conscience des différents problèmes causés par ce morceau de steak dans mon assiette que mes choix alimentaires ont lentement changé. D’abord j’ai abandonné la viande rouge puis les produits laitiers, le poulet, le poisson et enfin les œufs.

J’ai eu un premier aperçu de ce qu’est l’abattage industriel en lisant Fast Food Nation, dans lequel j’ai découvert comment les animaux sont traités dans les élevages en batterie. J’ai été horrifiée, et c’est peu dire. Avant cela, c’est honteux, mais je n’en avais aucune idée.

Il se peut qu’une partie de mon ignorance provienne d’une vision naïve que j’avais sur la façon dont mon gouvernement protège les animaux qu’on élève pour la nourriture. Je pouvais comprendre que la maltraitance des animaux et le saccage de l’environnement aient lieu aux États-Unis, mais sans doute que nous, les Canadiens, étions différents. Non ?

La réalité est qu’il n’y a pratiquement pas de loi au Canada pour protéger les animaux de ferme des pratiques abusives dans les élevages industriels. Les animaux peuvent être battus, mutilés et entassés dans des conditions cauchemardesques pendant leur courte existence. Les normes que l’Agence canadienne d’inspection des aliments demande aux abattoirs de respecter se perdent souvent dans la course à la production de viande. Le peu de protection législative qui demeure est même en train de s’éroder à mesure que notre gouvernement amenuise la réglementation sur les abattoirs. La réalité est que les élevages intensifs au Canada, tout comme dans d’autres régions du monde, sont liés à un grand nombre de graves problèmes environnementaux, sanitaires, de bien-être animal et de durabilité de la communauté rurale.

Alors que l’information sur les pratiques de l’élevage industriel, son impact sur notre environnement, la santé humaine et le bien-être des animaux ont fait leur chemin vers le public, de plus en plus de personnes, dont des musulmans, ont opté pour une alimentation végétale.

Être vegan ou végétarien, est-ce en contradiction avec le fait d’être musulman?



Assez curieusement, l’idée que des musulmans soient végétariens ou vegan a suscité un certain débat. Des érudits islamiques tels que le défunt savant égyptien Gamal al-Banna s’accordent à dire que les musulmans qui choisissent le végétarisme ou le végétalisme peuvent le faire pour un certain nombre de raisons, parmi lesquelles figurent l’expression personnelle de la foi ou de la spiritualité.

Al-Banna a déclaré: « Quand on devient végétarien, c’est pour un certain nombre de raisons: la compassion, l’environnement et la santé. En tant que musulman, je crois que le Prophète (Mahomet) voudrait des disciples en bonne santé, éprouvant de la compassion et ne détruisant pas notre environnement. Si quelqu’un pense que ne pas manger de viande permet d’arriver à tout cela, ce n’est pas comme si cela devait le conduire en enfer. C’est peut-être la bonne chose à faire. »

L’américain Hamza Yusuf Hason, un érudit musulman populaire, a mis en garde contre les dangers éthiques et environnementaux de l’élevage industriel et les problèmes sanitaires de la surconsommation de viande.

Yusuf estime que les retombées de la production de viande industrielle ─ le mauvais traitement des animaux, l’impact négatif sur l’environnement et la santé humaine, le lien d’un tel système avec l’aggravation de la faim dans le monde ─ sont en contradiction avec sa compréhension de l’éthique islamique. Selon lui, les droits de l’animal et la protection de l’environnement ne sont pas des concepts étrangers à l’islam, mais relèvent d’un mandat divin. Et ses recherches indiquent que le Prophète de l’islam, Mahomet, et les premiers musulmans étaient semi-végétariens, leur consommation de viande étant occasionnelle.

Le végétarisme n’est pas un nouveau concept pour certains adeptes du soufisme comme Chishti Inayat Khan, qui a fait connaître les principes Soufis en Occident, ou le défunt soufi Shaykh Bawa Muhaiyaddeen, qui n’a pas autorisé les produits d’origine animale dans sa confrérie, ou encore Rabia de Basra, l’une des saintes femmes soufis les plus vénérées.

L’environnement, les animaux et l’islam 



À l’opposé, on trouve des opinions de savants comme ce membre du Ministère égyptien des dotations religieuses qui croit que « Les animaux sont les esclaves des fins humaines. Ils ont été mis ici pour nous les mangions, donc parler de végétarisme est anti-islamique. »

Ce triste point de vue sur les animaux, considérés comme des choses à utiliser et à consommer par les humains, existe au sein de nombreuses cultures. Je crois que cette idée, chez certains musulmans, résulte directement d’une mauvaise interprétation de la notion de khalifa dans le Coran.

« Ton Dieu dit aux anges : J’enverrai mon vicaire [khalifa] sur la terre. » (Coran 2:28)

« Il vous a établis sur la terre après les générations passées [traduction de l’auteure : C’est Lui (Dieu) qui vous a fait les successeurs (khalifa) sur terre]. Il élève les uns au-dessus des autres ; ses faveurs sont une épreuve. Il est prompt à punir ; mais il est clément et miséricordieux. » (Coran 6:165)

Une lecture rapide de ces versets peut conduire à la conclusion que les humains sont en quelque sorte supérieurs aux autres créatures. Par conséquent, avoir le droit d’utiliser les ressources de la terre, dont les animaux non-humains, serait à la discrétion humaine.

Heureusement, des savants sont en désaccord avec cette interprétation rigide et dure. Deux de ces chercheurs, qui sont aussi des chefs de file dans le domaine de l’éthique environnementaliste islamique, sont le Dr Seyyed Hossein Nasr, professeur d’études islamiques à l’université George Washington et philosophe islamique de premier plan, et le Dr. Fazlun Khalid, directeur-fondateur de la Fondation islamique pour les sciences écologiques et environnementales. Leur interprétation, largement acceptée, se fonde sur la compassion et la miséricorde.

Le mot arabe « khalifa », tel que l’interprètent le Dr. Nasr et le Dr. Khalid, a le sens à la fois de gardien, d’administrateur et d’intendant maintenant l’équilibre et l’intégrité de la terre. Ces chercheurs estiment que le concept de khalifa représente l’alliance primaire (l’accord) que nos âmes ont contractée de plein gré avec le Créateur Divin et qui régit chacune de nos actions avec le monde.

« Nous avons proposé la foi [traduction de l’auteure : la responsabilité] au ciel, à la terre, aux montagnes : ils n’ont osé la recevoir. Ils tremblaient de porter ce saint fardeau. L’homme l’a reçu ». (Coran 33:72)

Il est important de contextualiser la notion de khalifa à travers le verset 40:59 qui dit : « La création du ciel et de la terre est plus merveilleuse que celle de l’homme ».

Cela signifie que la terre est la plus grande forme de la Création alors que les humains en sont une forme inférieure. À cet égard, nous, les humains, devons assumer nos responsabilités dans un cadre d’humilité ─ et non de supériorité ─ en mettant l’accent principalement sur la protection de notre terre.

Il est intéressant de noter que, du point de vue coranique, la terre et ses ressources sont destinées à être utilisées tant par les humains que les animaux. « Il a formé la terre pour ses créatures. » (Coran 55:9)

Ainsi s’ajoute une couche supplémentaire de responsabilité sur les êtres humains qui doivent permettre le droit des animaux à profiter de la terre et de ses ressources.

Choisissez la Terre



Pour moi, un régime alimentaire végétal est une façon de remplir le mandat spirituel de protection des animaux et de l’environnement. Il y a peut-être d’autres musulmans qui ressentent les choses de cette façon. Bien sûr ce n’est pas toujours le cas, puisque certains musulmans ne sont pas influencés par la foi. Et si nous ne pouvons pas tous être d’accord sur l’adoption d’un régime végétarien ou vegan, peut-être pouvons-nous nous mettre d’accord sur un point : peu importe la voie que nous choisissons, elle devrait porter un engagement à protéger notre ressource la plus précieuse ─ notre planète.

Anila Muhammad
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Muslims for Progressive Values, branche de Toronto

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Groupe Action Nature – Fascisme et antispécisme?

Bati sur le modèle du groupe fasciste Groupe Union Défense, le Groupe Action Nature, sans doute uniquement virtuel, présent sur facebook depuis fin mai 2013 tente d’associer la culture aux mouvances d’extrême droite. Même si les liens entre GUD et GAN ne sont pas affichés clairement, les commentaires, les campagnes partagée, et les personnes présentes sur la page ne laisse aucuns doutes sur les liens entre les deux organisations.

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Il n’est pas difficile de voir que leur discours envers les animaux ne va pas bien loin, et surtout pas vers la libération animale. Aucune prise de position sur le véganisme, refus de l’abattage mais seulement sans étourdissement,  majorité des campagnes relayées ayant pour sujet les animaux de compagnies mignons (chiens, chats..), etc.

Cela n’a rien d’étonnant, un mouvement n’ayant pas pour objectif la libération totale des animaux humain·e·s et non-humain·e·s, ne peut pas avoir de discours cohérent contre l’exploitation animale. Car c’est bien l’exploitation animale qui est à la source de la souffrance des animaux et de la cruauté qui leur est infligée, et non comme ils voudraient nous le faire croire, les musulman·e·s, les étranger·e·s et grosso

GAN

modo, les non blanc·he·s.

Il est nécéssaire de le rappeler, la libération animale ne peut faire l’économie d’un discours et d’une pratique cohérente et profondément antifasciste, antisexiste, antiraciste et anticapitaliste.

CONTRE LES CAMPAGNES RACISTE « PRO ANIMALES » !

CONTRE LES TOUS LES GROUPES D’EXTRÊME DROITE !

POUR LA LIBÉRATION TOTALE !

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Ce qui arrive aux animaux quand on les enferme.

Prague, juin 2013.

Feu à tous les zoos et à tous les cirques !

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Source (en tchèque) : http://www.novinky.cz/domaci/303764-prazska-zoo-v-ohrozeni-v-zatopene-casti-museli-zustat-lachtani-i-gorily.html

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L’abattoir café et l’exploitation animale – Strasbourg

« Situé à deux pas de la petite France, l’Abattoir café a été fondé en 1993 et fut le premier bar à narguilé crée à Strasbourg. Envie d’un moment au calme autour d’un thé, d’un apéro entre amis ou de faire la fête jusque tard dans la nuit ? » 

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L’annonce sur le joli site web du bar au nom le plus glauque de l’histoire des noms de bars ferait presque rêver. Pourtant, ce n’est pas l’ambiance cool, jeune et un peu hipster du café qui est la plus frappante quand on y rentre.

Ce qui frappe, ce sont ces deux cages contenant chacune un oiseau posées sur le bar. Servir des cadavres d’animaux non-humain sur des planchettes ne devait pas suffire aux gérant·e·s de ce lieu.

Il leur fallait montrer au grand jour qu’ils méprisaient toute forme de respect de tout ce qui est non-humain. Il leur fallait priver ces oiseaux de leur milieu en les enfermant dans un lieu bruyant et fréquenté pour donner un air cool à leur bar.

La mise en spectacle de ces animaux et le mépris total pour leur dignité est tout simplement écoeurant. Leur libération immédiate est plus que necessaire.

On pourrait aussi parler du Bar la Mandragore qui expose fièrement des tas de cadavres empaillés, mais la culture de exploitation animale dans les bars de Strasbourg mériterait beaucoup plus qu’un simple article.

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Promotion de l’agriculture bio-végétalienne en Bretagne

Récemment, un groupe de travail s’est réuni à Soudan (44) pour mettre en place un collectif qui valoriserait l’agriculture bio-végétalienne.

A la suite des échanges, une définition de l’agriculture bio-végétalienne a été retenue :

L’Agriculture bio-végétalienne n’utilise aucun intrants d’origine animale, aucun produits chimiques. La production qui en résulte est à destination de la consommation humaine et ne doit être, en aucun cas, destinée à l’élevage d’animaux (intensif, extensif, bio, …).//

L’objectif du projet est de faire connaître l’agriculture bio-végétalienne, et rassembler tous les jardiniers, maraîchers, céréaliers, vignerons qui cultivent déjà de façon bio-végétalienne. Ainsi, il a été constaté que des producteurs utilisent des méthodes qui s’en rapprochent sans forcément le savoir.

Un autre aspect serait de faire la promotion des produits issus de ce mode de culture, et en montrer la viabilité.

[…]

La suite de l’article sur le blog GARENNES.

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La Fédération Anarchiste contre la libération animale.

Mandats sur l’anti-spécisme, adopté lors du 52e Congrès à Rouen en 1995, ajouté à chaque mandat fédéral.

Préambule

Le congrès décide qu’aucune publicité favorable aux thèses anti-spécistes ne peut être faite par la FA, que ce soit par le biais des structures fédérales (ML, Publico, RL, EML) [journal le Monde Libertaire, Librairie Publico à Paris, Radio Libertaire, Éditions du Monde Libertaire] ou par le biais de la propagande particulière des groupes.

Ces conditions doivent donc être rajoutées pour chaque mandat fédéral, elles reposent sur cinq points composant le texte suivant :

Texte en cinq points :

1. L’anti-spécisme attribue une « valeur » identique à chaque « être vivant », animal ou être humain. Par conséquent, pour un ou une « antispéciste », la mort et la souffrance d’un être humain est à mettre sur le même plan que la mort ou la souffrance d’un animal. Cela explique pourquoi des antispécistes peuvent comparer « un train de déportés juifs » à un « train emmenant du bétail à l’abattoir ». Ce genre de propos n’est pas un « avatar » du discours anti-spéciste mais correspond à ses fondements moraux.

2. L’anti-spécisme revendique « la libération animale ». Cette notion est incompatible avec notre conception sociale de la liberté. Pour définir ce qu’est un individu, les anti-spécistes ne prennent en compte que de simples caractères biologiques primaires. Les anti-spécistes nient tout ce qui fait la spécificité de l’être humain : son imaginaire, sa capacité à innover et à transformer ses relations sociales, etc. Ainsi, l’anti-spécisme réduit la liberté jusqu’à vider cette notion de son sens.

3. L’anti-spécisme puise dans un fond philosophique et idéologique étranger aux références historiques et politiques de l’anarchisme. Par exemple : l’utilitarisme de Bentham, l’un des fondateurs de la pensée libérale : cela consiste à ne raisonner qu’en terme d’intérêts (de la recherche des intérêts particuliers résulteraient automatiquement un « bonheur général »). Ainsi, « l’intérêt de l’animal à vivre » suffit pour en faire « un individu à l’égal de l’humain ».

La notion d’égalité fondamentale : l’égalité ainsi conçue n’est pas une égalité sociale (entre des individus ayant des relations entre eux) mais une égalité philosophique, purement idéelle. Le simple fait d’être vivant confère « des droits » tous les êtres vivants devant donc « avoir les mêmes droits ». Ce raisonnement (si l’on peut encore parler de raison !) rejoint donc l’affirmation du caractère « sacré » de la vie. Ce trait de l’anti-spécisme explique pourquoi des militants-tes de ce mouvement peuvent se révéler pour le moins ambigus sur la question de l’avortement.

4. L’anti-spécisme s’inscrit dans une dérive mystique : refus de tout progrès technologique, de l’industrie, retour à la nature (« convivialité grégaire » et deep écologie). Dans cette démarche, la lutte de classe, toutes les luttes d’émancipation des individus deviennent secondaires voire totalement dénuées d’intérêts.

5. Enfin, nous considérons que l’anti-spécisme est différent du végétarisme. D’une part, le végétarisme n’implique pas les mêmes considérations idéologiques (on peut être végétarien sans se dire pour la « libération animale »). D’autre part, le végétarisme est une tendance historique du mouvement anarchiste.

Le point numéro 5 est symptomatique d’une organisation sclérosée qui ne veut pas évoluer et reste bloquée sur son histoire. Avec cette motion, la FA s’attaque non seulements aux vegan.e.s et aux antispécistes, mais elle adopte surtout un position clairement anti animaux.

La libération animale avancera avec ou sans les organisations plaçant le folklore historique avant la marche vers un monde plus libre et juste pour tous.tes les animaux, humains et non humains.

Peut-on réellement accepter qu’une organisation politique, anarchiste qui plus est, décide quelles dominations sont acceptable à combattre et lesquelles ne le sont pas?

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Quelques chiffres.

Il faut 5.000m² (1/2 ha) de terre cultivable pour produire 70 kg de boeuf ou 10.000 kg de pommes de terre.

De 7 à 16 kg de céréales ou de produits végétaux sont nécessaires pour produire 1 kg de viande.

Il faut 15.000 litres d’eau pour faire 1 kg de viande de boeuf et 800 litres d’eau pour 1 kg de blé.

Pour fournir 50 kg de protéines, un animal a du consommer au minimum 800 kg de protéines végétales.

Près de 50% de toutes les récoltes alimentaires dans le monde sont mangées par le bétail.

64% des terres cultivables du monde servent à la production de viande (pâturage et fourrage).

Les pays industrialisés avec 26% de la population mondiale utilisent 56% des ressources alimentaires.

Une ferme de saumons de 8 ha aux USA produit autant de déchets qu’une ville de 100.000 habitants.

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La consommation mondiale d’engrais de synthèse est passée de 7 millions de tonnes en 1945, à 53 millions de tonnes en 1968, et atteint 150 millions de tonnes par an aujourd’hui.

500 pesticides différents sont employés dans « l’industrie culture » : 1.5 à 2 tonnes / par ha / par culture / par an, en Europe.

En 1997, la quantité d’antibiotiques utilisée dans l’Union européenne s’est élevée à 10.493 tonnes.

Plus de 80 produits différents peuvent être injectés aux cochons modernes avant d’être abattus.

Les producteurs de volailles, de porcs, de bovins et poissons utilisent au Canada plus de 20.000 tonnes d’antibiotiques par an en injections, ou incorporées à la moulée.

80% des animaux élevés en batterie sont malades.

Une trentaine d’hectares de forêts sont détruites chaque minute.

300 tonnes d’humus disparaissent chaque minute.

Les excréments de bétail représentent 110 tonnes par seconde pour les USA et l’Europe : cela entraîne 50% de toute la pollution des nappes phréatiques du monde.

 

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La vérité sur le foie gras

La production de foie gras implique la naissance de 82 millions de canetons par an et 700 000 oisons. Par définition du foie gras, le gavage est obligatoire (art. L. 654-27-1 du code rural).

Les canetons ou oisons naissent dans un couvoir : les œufs sont placés sur des chariots dans de grandes armoires à incubation.

Chez les canards, seuls les mâles sont gavés, l’utilisation des femelles est interdite. Le foie des femelles est trop nervé. Les oisillons sont donc triés par sexe dès leur sortie de l’œuf. Il existe deux techniques pour le faire, soit par autosexage (pour certaines souches, la sélection génétique permet de différencier mâles et femelles par une tâche noire sur la tête des animaux), soit par retournement du cloaque.

Les femelles mulardes sont généralement éliminées (par broyage) après leur naissance.

À un jour, les canetons sont transportés dans un élevage qui les mènera jusqu’à la phase de gavage à l’âge de 80 jours environ.

Le gavage consiste à administrer de force à l’aide d’un tuyau enfoncé de la gorge à l’estomac de l’animal des aliments en grande quantité, très énergétiques et déséquilibrés. Cette opération prend 45 à 60 secondes avec la méthode artisanale. Elle ne prend que 2 à 3 secondes avec la méthode industrielles (largement prédominante) de gavage à la pompe hydraulique ou pneumatique. Les oiseaux sont gavés deux fois par jour.

En France, 75% des canards sont enfermés dans des cages de batterie où ils ne peuvent ni se lever, ni se retourner, ni étendre leurs ailes.

La recommandation de 1999 interdit l’usage des cages individuelles (la France n’applique pas cette recommandation…) Comme alternative à la cage individuelle, il existe la cage collective mais elle n’est pas conforme aux termes de la recommandation.

D’autres sont enfermés dans des parcs, utilisés pour les oies également. Suite au choc du gavage, l’animal est pris de diarrhées et de halètements.

Le fonctionnement du foie est perturbé, l’animal a du mal à réguler la température de son corps, il développe une maladie appelée stéatose hépatique. En outre, les dimensions de son foie hypertrophié qui atteindra presque 10 fois son volume normal, rendent sa respiration difficile, et ses déplacements pénibles. Les sacs pulmonaires sont compressés, le centre de gravité de l’animal est déplacé.

En période de gavage, les canards sont enfermés sur des sols durs (grillage, caillebotis…), ils développent des infections aux pattes appelées dermatites.

Outre la longue liste des maladies, troubles et le malaise général des animaux gavés et encagés, les statistiques de mortalité trahissent l’état de santé des animaux suralimentés.
Le rapport de 1998 du Comité Scientifique vétérinaire mandaté par la commission européenne mentionne même des taux de 10 à 20 fois plus élevés en gavage qu’en élevage.

Au bout d’une douzaine de jours de gavage, les oiseaux sont alors emmenés à l’abattoir dans des caisses où ils sont entassés.

Ils sont étourdis par électronarcose puis saignés. Il arrive fréquemment que les oiseaux se réveillent avant ou en cours de saignée.

Ils sont ensuite plumés, éventrés, vidés, leur foie est prélevé est conditionné pour être consommable.

Pour voir ce qu’endurent vraiment les oiseaux, vous pouvez également regarder ces films datant de 2004 ou ces images de 2008 dans des salles de gavage en France. Si vous êtes journaliste, lisez ces quelques conseils avant de demander à visiter un bâtiment de gavage.

Voici aussi quelques pages où vous trouverez d’autres éléments sur la réalité de la production de foie gras. Le contraste avec le discours de la profession y est saisissant : on y parle des animaux et de ce qu’ils subissent

PMAF

One Voice

Source : http://www.stopgavage.com/gavage

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Quand les animaux non-humains s’enfuient.

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A.L.F. le film … à ne PAS voir !

La sortie imminente d ’un film de Jérôme Lescure intitulé « A.L.F. LE FILM » a motivé un grand nombre de militantes et militants qui œuvrent parfois dans l’ombre pour défendre les animaux.

A.L.F. (Animal Liberation Front – Front de libération Animal) est une organisation qui existe vraiment et mène des actions illégales radicales comme le sauvetage et la libération d’animaux dans des élevages ou des laboratoires (beaucoup aux USA et Angleterre, mais aussi à travers toute la planète).

Le réalisateur, Jérôme Lescure, a posté sur internet la présentation de son film soutenu, entre autres, par brigitte bardot (via sa fondation qu ’elle représente et dont elle est la responsable !). Jérôme Lescure, fier de ce soutien, à posté la lettre de soutien et d’encouragement signée de la main de bardot (avec l’entête de sa fondation !).

Mais, fait révélateur : Jérôme Lescure n’a cependant pas répondu aux messages demandant des explications et n ’a pas non plus hésité à supprimer, sans exception, tous les commentaires opposés à ce soutien incohérent !

Pourquoi incohérent ?

Les positions politiques d’extrême-droite de bardot ne sont plus à faire (5 condamnations pour incitation à la haine raciale, soutien inconditionnel à Le pen pour les élections…).

Or, le sujet de ce film est une découverte en forme de plongée dans le milieu militant d’actions directes pour les animaux qu ’est l ’A.L.F.

Cette organisation véhicule des valeurs éthiques envers les animaux sur des bases antispécistes (contre la domination d ’une espèce sur une autre, ce qui englobe bien évidement les dominations et discriminations humaines, tels le racisme, le sexisme, l’homophobie ou toute autre). L ’A.L.F. est enfin une organisation qui remet en cause le capitalisme lui-même avec ses dérives consuméristes qui détruisent les humains, les animaux et la planète pour le profit, c’est pourquoi l ’A.L.F. est donc une organisation qui se revendique d ’extrême-gauche et libertaire !

Il est donc incompréhensible que Jérôme Lescure par le biais de son film, traite d ’un sujet aussi radical, non pas en y enlevant l ’éthique et les valeurs, mais en les remplaçant par ce soutien fascisant à l’opposé des positions réelles de l’A.L.F. !

Pour cette raison, nous appelons toutes les militantes et tous les militants éthiques à NE PAS ALLER VOIR CE FILM et à relayer cette information le plus possible !

Pour préserver l’intégrité des valeurs de l ’A.L.F. : NON À « ALF LE FILM » de Jérôme Lescure !

Ce film est également soutenu par « le klan du loup » groupuscule néo-nazi qui infiltre la cause animale !

Source : http://reseau-ethique.org/a-l-f-le-film-a-ne-pas-voir/

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